En savoir plus sur moi ...
Si il y a bien une chose à savoir sur moi, c’est que je suis passionnée par la culture, j’adore apprendre et découvrir de nouvelle histoire. Que ce soit au cinéma, au théâtre, au musée, dans une librairie, sur Arte, dans des magazines, sur les réseaux ou même à la radio, je veux tout savoir, j’ai réellement soif de connaissance.
Alors sur cette page pourquoi pas vous parler de mes coups de cœur …
Le cinéma
Depuis toute petite, le cinéma occupe une place particulière dans ma vie. Que ce soit à travers des après-midis passés devant des classiques ou des soirées à découvrir de nouveaux films, cette passion n’a jamais cessé de grandir avec moi. J’aime autant me plonger dans de grandes histoires que m’attarder sur les détails qui les rendent uniques. Le cinéma est pour moi une véritable source d’inspiration, un moyen d’évasion, mais aussi une façon de voir le monde autrement.
Babylon
Impossible de ne pas commencer par Babylon de Damien Chazelle. C’est un film complètement fou qui nous plonge dans le Hollywood des années 1920, à travers des personnages hyper marquants : Nellie LaRoy (Margot Robbie), prête à tout pour devenir célèbre, Jack Conrad (Brad Pitt), star du muet sur le déclin, et Manny Torres (Diego Calva), jeune rêveur qui veut se faire une place.
Le film raconte cette époque charnière, entre fêtes démesurées, drames intimes et critique assez acerbe de l’industrie, avec une énergie qui ne te lâche jamais.
Visuellement, c’est un vrai tourbillon, parfois un peu chaotique, mais impossible de décrocher. Margot Robbie est juste incroyable, et la musique de Justin Hurwitz te donne des frissons du début à la fin.
Babylon, c’est un peu un hommage et en même temps un regard désabusé sur le cinéma. Un film qui m’a marqué profondément et sûrement pour le reste de ma vie.

Poor Things
Poor Things de Yorgos Lanthimos, c’est vraiment une expérience à part. C’est un conte un peu fou, un peu gothique, qui revisite à sa manière le mythe de Frankenstein. On suit Bella Baxter (Emma Stone), une jeune femme ramenée à la vie par un scientifique complètement barré (Willem Dafoe). Avec son regard d’enfant et son envie insatiable de découvrir le monde, elle se lance dans un voyage totalement déjanté, où elle explore la liberté, le désir, et tout ce que la société essaie normalement de cadrer.
Visuellement, c’est juste incroyable : entre les décors, les costumes, et cette ambiance étrange qui te happe dès les premières minutes. Emma Stone est magistrale, elle passe de la naïveté la plus touchante à une force impressionnante en un claquement de doigts.
Yorgos Lanthimos pousse son style encore plus loin que d’habitude, en mélangeant absurde, humour noir, et réflexions sur l’émancipation. C’est le genre de film qui peut autant te déstabiliser que te captiver — mais une chose est sûre : tu ne ressors pas indemne.

Anora
Anora de Sean Baker, c’est un vrai coup de frais. On suit Anora, une jeune strip-teaseuse de Brooklyn, qui tombe amoureuse du fils d’un oligarque russe. Sur le papier, ça pourrait ressembler à une histoire assez classique, mais en fait, c’est tout l’inverse. Le film est drôle, tendre, un peu fou aussi, et surtout super sincère dans sa manière de raconter les choses.
Anora, c’est le genre de personnage qui te marque : elle est à la fois pleine de vie, paumée, courageuse, drôle sans le vouloir. On s’attache à elle dès les premières scènes. Sean Baker filme son histoire avec beaucoup de simplicité, sans jamais forcer l’émotion, et c’est justement ça qui rend le film aussi touchant.
Il y a un vrai rythme, une énergie brute, parfois un peu chaotique, qui donne l’impression de vivre les choses avec elle, sans recul. Entre les moments tendres, les situations improbables et les petits éclats d’humour, Anora réussit à parler d’amour, de liberté et de choix de vie sans jamais tomber dans le cliché.
C’est un film qui paraît simple en apparence, mais qui reste avec toi bien après la fin. Un petit bijou plein d’humanité.

La lecture
Je ne saurais pas dire exactement quand j’ai commencé à aimer lire. C’est venu petit à petit, entre deux chapitres lus sous la couette ou des livres empruntés à la bibliothèque. Et puis c’est resté. J’aime me plonger dans une histoire, suivre des personnages, découvrir des univers qui n’ont rien à voir avec le mien. Lire, c’est un peu comme faire pause, prendre le temps pour soi. C’est à la fois simple et puissant, et je crois que c’est ça qui me plaît le plus.
Alice au pays des merveilles
On croit tous connaître d’Alice au pays des merveilles, à force d’avoir vu des adaptations un peu partout. Mais le découvrir vraiment, c’est autre chose. Ce n’est pas juste un conte pour enfants : c’est étrange, drôle, parfois déroutant, et complètement décalé. Lewis Carroll invente un monde sans logique, où tout peut arriver, et c’est justement ce qui rend la lecture aussi vivante. On se laisse embarquer, on oublie les règles, et ça fait du bien. Ce genre d’univers, ça te décroche du réel, ça te débride l’imaginaire, et ça stimule la créativité presque sans que tu t’en rendes compte. Entre les personnages absurdes, les dialogues qui partent dans tous les sens et les situations improbables, on ne s’ennuie jamais.
Et au fond, ça donne surtout envie de ne jamais trop grandir, c’est pourquoi Alice au pays des merveilles, restera toujours mon livre préféré

Vipère au poing
C’est un de ces livres qui te met une claque dès les premières pages. Pas parce qu’il est violent dans les mots, mais parce qu’il raconte une enfance étouffante, cruelle, sans fioritures. Dans Vipère au poing, tout est dur : les relations, les silences, les colères. Ce n’est pas une lecture confortable, mais c’est précisément ce qui la rend puissante.
J’ai été marquée par la façon dont le narrateur raconte la haine qu’il développe pour sa mère, ce n’est pas fréquent de lire un récit aussi frontal, aussi intime et brut à la fois. Ce livre, c’est un cri étouffé, une forme de révolte contre l’autorité, l’hypocrisie familiale, les apparences. Et même si l’ambiance est lourde, il y a une vraie force dans cette écriture sèche et directe. Ça reste en tête longtemps après avoir refermé le bouquin.
Je suis une de celles qui marche une vipère au poing.
